Relation État-Société |
Publié le 19 novembre 2009
par
Louis Côté
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Dans le cadre de la réflexion sur le renouvellement de la social-démocratie au Québec, un des chantiers concernera les implications d’une social-démocratie renouvelée quant au rôle de l’État et à son interface avec la société civile. Ce chantier sera piloté par L’Observatoire de l’administration publique de l’ENAP.
Publié le 20 novembre 2009
par
Louis Côté
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1. LE DÉFI
> Un nouveau paysage politique – marqué par l’accélération de la mondialisation, le passage de la société industrielle à la société informationnelle fondée sur la maîtrise des savoirs et de la technologie, l’approfondissement de la dynamique démocratique qui génère une forte aspiration à l’autonomie et une multiplication des acteurs collectifs, la rupture démographique qui entraîne le vieillissement de la population, l’approfondissement de la crise écologique et la persistance de fortes contraintes financières et budgétaires – rend l’exercice du gouvernement beaucoup plus complexe et oblige les États à revoir leur rôle et leurs modalités d’intervention.
Publié le 21 novembre 2009
par
Gilles L. Bourque
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Dans les années 1960, la révolution tranquille a été l’occasion d’une modernisation de l’État et des infrastructures socioéconomiques et réglementaires, ainsi que d’une prise en main des principaux leviers économiques, en particulier dans les secteurs de la finance et des ressources naturelles. Il faut dire qu’en comparaison du reste du monde, où l’État providentialiste était depuis longtemps en place, cette transformation a été particulièrement tardive au Québec. C’est probablement pour cette raison qu’a été créé un modèle de développement si original.
Aujourd’hui, on peut donc dire que le modèle québécois issu de la révolution tranquille s’est profondément transformé. De l’État entrepreneur, on est passé à un État facilitateur qui a cherché à mettre en place les conditions pour la réalisation des stratégies gagnantes des acteurs économiques et sociaux.
Publié le 7 janvier 2010
par
Benoît Lévesque
,
Gilles L. Bourque
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Dans le contexte actuel, où il est nécessaire de procéder à une « Grande transformation » du mode de régulation de la vie économique, pour accéder à un développement plus soutenable, un des passages obligés de questionnement est celui des institutions et de la pluralité des arrangements institutionnels au sein des sociétés. La conflictualité des rapports sociaux au sein des sociétés et des activités économiques exige des règles reconnues par les diverses parties, sans quoi les acteurs se retrouveraient dans des luttes sans fin. Ces règles et institutions dans une société peuvent prendre diverses formes dont l’architecture peut être remise en cause par une grande crise, comme celle que nous avons connue à partir des années 1970 ou celle qui s’est récemment ouverte avec la crise financière mondiale.
Publié le 1er mars 2010
par
Michel Doré
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Comme syndicaliste et sociologue j’ai participé pendant une quinzaine d’années à un grand nombre de transformations dans des entreprises du secteur manufacturier et des établissements du secteur public. Je constate que tout processus de démocratisation dans les divers milieux de travail doit respecter un certain nombre d’exigences que je présente ici. Mes constatations rejoignent il me semble, celles des meilleures recherches sur ce sujet.
Publié le 18 mars 2010
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COMPTE-RENDU
Étaient présents :
Louis Bernard, Robert Bisaillon, Michel Blondin, Sandra Breux, Louis Côté, Louis Demers, Gérard Divay, Michel Doré, Jacques Fiset, Elaine Hémond, Benoît Lévesque, Nancy Neamtan, Lionel Robert, Jean Rochon, Hélène Simard, André Vézina, Diane Wilhelmy.
Étaient absents :
Luc Bernier, Martine D’Amours, Josée Lamoureux, Laurent Olivier, Pierre Martin, Benoît Rigaud
Publié le 18 mars 2010
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Étaient présents : Louis Bernard, Robert Bisaillon, Louis Côté, Martine D’Amours, Louis Demers, Michel Doré, Jacques Fiset, Benoît Lévesque, Laurent Olivier, Benoît Rigaud, Jean Rochon
Étaient absents :
Luc Bernier, Michel Blondin, Sandra Breux, Gérard Divay, Elaine Hémond, Josée Lamoureux, Nancy Neamtan, Lionel Robert, Hélène Simard, André Vézina, Diane Wilhelmy
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La réflexion sur le renouvellement de la social-démocratie sera portée dans le cadre d’une aventure intellectuelle originale. Un consortium de recherche va se concerter pour conduire durant toute l’année des travaux qui prendront en charge l’un ou l’autre des grands questionnement soulevés par le texte de référence lancé par Benoît Lévesque, Michel Doré, Marilyse Lapierre et Yves Vaillancourt. Co-responsables, sous la coordination de l’Institut de recherche en économie contemporaine (Robert Laplante), de la mise en œuvre d’une programmation de travail qui fera une large place aux échanges et aux débats entre chercheurs et acteurs de la société civile, les membres et participants de ce consortium de recherche seront appelés à faire paraître sur le site Internet des textes faisant état de l’avancement de la réflexion. Divers événements vont ponctuer le parcours qui devrait déboucher sur un grand rendez-vous public à l’automne 2010. Le consortium est formé des membres suivants : le CÉRIUM (Pascale Dufour), la Chaire du Canada Mondialisation, citoyenneté et démocratie (Joseph-Yvon Thériault, titulaire), l’Observatoire de l’Administration publique ( Louis Côté, directeur), les Éditions Vie Économique (Gilles Bourque, coordonnateur) et de deux équipes de partenaires, dont l’une réunie autour de Denise Proulx, de GaïaPresse, et Lucie Sauvé, de la Chaire de recherche du Canada en éducation relative en environnement, et l’autre rassemblée autour de Christian Jetté de l’Université de Montréal et Lucie Dumais de l’UQAM.
L’importance, pour ne pas dire l’urgence d’organiser la réflexion collective sur l’état de notre démocratie et l’avenir de notre société devrait nous interpeller puissamment. Il se présente en effet des moments qu’il faut saisir dans l’histoire des peuples quand les vieux modèles, épuisés, atteignent leurs limites et conduisent à de nouvelles impasses. Le Québec est rendu à l’un de ses moments.