Nouvelles Solidarités |
Publié le 19 novembre 2009
par
Christian Jetté
,
Lucie Dumais
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Les pratiques des entreprises et des organisations associées au tiers secteur (entreprises d’économie sociale, organismes communataires, coopératives et mutuelles) cherchent à apporter des réponses aux besoins et aux aspirations des personnes et des communautés non comblés par les secteurs public et privé. Ces pratiques ne sont toutefois pas exemptes d’ambiguïtés. Compte tenu de leurs caractéristiques organisationnelles et institutionnelles qui les placent aux interstices du local et du global, du social et de l’économique, de la redistribution, du marché et de la réciprocité, elles demeurent soumises à une multitude de tensions et d’influences souvent contradictoires qui rappellent constamment le caractère mouvant de leur trajectoire au sein des modèles de développement qui les supportent.
Publié le 10 décembre 2009
par
Robert Laplante
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1. Un consortium de recherche
La réflexion sur le renouvellement de la social-démocratie sera portée dans le cadre d’une aventure intellectuelle originale. Un consortium de recherche va se concerter pour conduire durant toute l’année des travaux qui prendront en charge l’un ou l’autre des grands questionnement soulevés par le texte de référence lancé par Benoît Lévesque, Michel Doré, Marilyse Lapierre et Yves Vaillancourt.
Publié le 14 février 2011
par
Jean-Louis Laville
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Introduction
Il y a encore quelques années, la fin de l’histoire était célébrée et attestée par la congruence supposée entre démocratie et capitalisme. Avec la crise de 2008, les États ont dû venir en aide aux banques mais, loin de restaurer leur autorité, ces actions de sauvetage ont accru un endettement qui place désormais les nations sous surveillance des marchés et des agences de notation. Alors que les inégalités sociales et les désordres écologiques s’amplifient, il apparaît donc que, loin de la congruence annoncée, « entre capitalisme et démocratie il y a un rapport de tension insurmontable » [Habermas, 1998, 379].
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La réflexion sur le renouvellement de la social-démocratie sera portée dans le cadre d’une aventure intellectuelle originale. Un consortium de recherche va se concerter pour conduire durant toute l’année des travaux qui prendront en charge l’un ou l’autre des grands questionnement soulevés par le texte de référence lancé par Benoît Lévesque, Michel Doré, Marilyse Lapierre et Yves Vaillancourt. Co-responsables, sous la coordination de l’Institut de recherche en économie contemporaine (Robert Laplante), de la mise en œuvre d’une programmation de travail qui fera une large place aux échanges et aux débats entre chercheurs et acteurs de la société civile, les membres et participants de ce consortium de recherche seront appelés à faire paraître sur le site Internet des textes faisant état de l’avancement de la réflexion. Divers événements vont ponctuer le parcours qui devrait déboucher sur un grand rendez-vous public à l’automne 2010. Le consortium est formé des membres suivants : le CÉRIUM (Pascale Dufour), la Chaire du Canada Mondialisation, citoyenneté et démocratie (Joseph-Yvon Thériault, titulaire), l’Observatoire de l’Administration publique ( Louis Côté, directeur), les Éditions Vie Économique (Gilles Bourque, coordonnateur) et de deux équipes de partenaires, dont l’une réunie autour de Denise Proulx, de GaïaPresse, et Lucie Sauvé, de la Chaire de recherche du Canada en éducation relative en environnement, et l’autre rassemblée autour de Christian Jetté de l’Université de Montréal et Lucie Dumais de l’UQAM.
L’importance, pour ne pas dire l’urgence d’organiser la réflexion collective sur l’état de notre démocratie et l’avenir de notre société devrait nous interpeller puissamment. Il se présente en effet des moments qu’il faut saisir dans l’histoire des peuples quand les vieux modèles, épuisés, atteignent leurs limites et conduisent à de nouvelles impasses. Le Québec est rendu à l’un de ses moments.