1. Un consortium de recherche
La réflexion sur le renouvellement de la social-démocratie sera portée dans le cadre d’une aventure intellectuelle originale. Un consortium de recherche va se concerter pour conduire durant toute l’année des travaux qui prendront en charge l’un ou l’autre des grands questionnement soulevés par le texte de référence lancé par Benoît Lévesque, Michel Doré, Marilyse Lapierre et Yves Vaillancourt.
Co-responsables, sous la coordination de l’Institut de recherche en économie contemporaine (Robert Laplante), de la mise en œuvre d’une programmation de travail qui fera une large place aux échanges et aux débats entre chercheurs et acteurs de la société civile. Le consortium est formé des membres suivants : le Centre de recherche sur les politiques et le développement social (CPDS), unité du CÉRIUM (Pascale Dufour), la Chaire du Canada Mondialisation, citoyenneté et démocratie (Joseph-Yvon Thériault, titulaire), l’Observatoire de l’Administration publique ( Louis Côté, directeur) et de deux équipes de partenaires, dont l’une réunie autour de Denise Proulx, de GaïaPresse, et Lucie Sauvé, de la Chaire de recherche du Canada en éducation relative en environnement, et l’autre rassemblée autour de Christian Jetté de l’Université de Montréal et Lucie Dumais de l’UQAM. Les Éditions Vie Économique (Gilles Bourque, coordonnateur) vont prendre en charge la gestion du site internet du chantier.
2. Un processus évolutif
Chacun des membres du consortium mobilise ses ressources et conduit sa démarche selon ses façons propres. Tout le monde accepte cependant de placer le texte de référence au centre de ses travaux et chacun accepte, également, de faire le pari de la convergence. Ce pari, il va sans dire, c’est autant celui de l’innovation que de la discipline partagée dans la recherche des voies de questionnement les plus fécondes.
Le travail va s’échelonner sur l’année. Deux moments forts sont d’ores et déjà fixés pour favoriser la convergence et susciter la mise en forme de synthèses utiles à l’approfondissement des problématiques.
• Forum d’intégration. Fin mai 2010. Cette rencontre permettra de réunir toutes les équipes de chercheurs et toutes les personnes ayant participé aux diverses activités de recherche et de réflexion. Le but de l’exercice : faire converger les questionnements, recadrer les acquis du travail réalisé dans les interrogations principales soulevées par le texte de référence et reformuler ce qui pourrait se donner comme les paramètres d’un nouveau paradigme en émergence.
• Colloque international Vers une social-démocratie renouvelée. Fin octobre 2010. Une rencontre avec des chercheurs étrangers invités à échanger sur les grands thèmes qui auront émergé du travail réalisé au cours de l’année. La perspective comparative occupera évidemment une place importante lors de cet événement.
Ces deux événements n’épuiseront évidemment pas le programme de travail. Des suites sont sans aucun doute à prévoir. Les conditions de réception et d’appropriation de la démarche et de ses résultats détermineront en grande parie les suites à donner.
3. Un programme de travail structuré
Le travail est divisé selon cinq axes, cinq chantiers qui conduiront chacun leur programmation propre. Cette programmation est présentée ici selon le détail des activités. Les problématiques spécifiques de chacun des chantiers sont explicitées dans de brefs textes qui sont disponibles sur le site internet.
Responsable Louis Côté, directeur de L’Observatoire de l’administration publique de l’ÉNAP
• Hiver 2010 : organisation d’un atelier regroupant des universitaires et des personnes impliquées dans l’administration publique et dans les groupes constitués de la société civile.
• Fin mai 2010 : organisation d’un séminaire au cours duquel seront discutés les résultats de l’atelier
Responsables Christian Jetté et Lucie Dumais du Laboratoire de recherche sur les pratiques et les politiques sociales ( LAREPPS)
• Avril 2010. Séminaire des vendredis du LAREPPS sur le thème du renouvellement de la social-démocratie dans une perspective multidisciplinaire (économiste, politologue et sociologue) et intergénérationnelle (professeurs, chercheurs, étudiants, praticiens). Thèmes principaux : renouvellement des pratiques et des politiques sociales.
• Mai 2010. Colloque intitulé : « Principes de solidarité, de participation et de réciprocité en contexte de remise en question des règles du marché. Bilan et perspectives de l’économie sociale et du tiers secteur. »
Responsable Pascale Dufour, Centre de recherche sur les politiques et le développement social (CPDS), unité du CÉRIUM et Département de science politique de l’Université de Montréal
• Hiver 2010. Séminaire Mondialisation et nouvelles inégalités. Comment se situe le Québec ? Ce séminaire sera disponible en format vidéo.
• Colloque. Dans le cadre du Council for European Studies dont le Congrès a lieu à Montréal au printemps 2010, nous poursuivrons la réflexion amorcée lors du séminaire avec des participants européens lors d’un atelier portant sur les questions d’inégalités et de pauvreté.
Coresponsables : Denise Proulx, présidente de GaïaPresse et Lucie Sauvé, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éducation relative à l’environnement
• Hiver 2010. Séminaire sur le thème : Démarche de construction ou de reconstruction de notre rapport à l’environnement.
• Hiver 2010. Séminaire sur le thème : Le système politique qui enchâsse actuellement notre rapport à l’environnement.
• Colloque. Les acteurs du Chantier se joindront à un colloque portant sur l’Éco-alimentation organisé par la Chaire de recherche du Canada en éducation relative à l’environnement.
En lien avec la problématique du développement durable mais conduite dans un cadre distinct mais complémentaire un colloque aura lieu sous les auspices du Groupe de recherche sur les enjeux socio-territoriaux de I’industrie de la forêt au Québec (GRESTIFQ.)
• Mai 2010. Colloque. Quelles sorties de crise pour l’industrie forestière ?
Responsable : Joseph-Yvon Thériault, titulaire Chaire de recherche du Canada en mondialisation, citoyenneté et démocratie.
Deux ateliers auront lieu entre janvier et avril. Chaque atelier sera organisé sous forme de table-ronde où cinq invités (universitaires et acteurs de la société civile) répondront à une question thématique.
• Atelier 1 : Pourquoi vouloir renouveler la social-démocratie ?
Renouveler la social-démocratie implique une continuité plus qu’une rupture avec les dimensions universalisantes et les acquis sociaux de la tradition démocratique. Quelles sont les valeurs et les pratiques de la social-démocratie qui doivent-être conservées ?
• Atelier 2 : Démocratie représentative, démocratie sociale : quels enjeux pour la social démocratie ?
Les institutions de la démocratie représentative sont en crise. La démocratie participative est-elle la réponse ? Y-a-t-il un lien entre la crise de la représentation et la crise de la social-démocratie ? Quelles institutions démocratiques pour une social-démocratie renouvelée ?
4. Une entreprise de co-construction
En terminant, un rappel de l’éditorial du site internet s’impose. « L’importance, pour ne pas dire l’urgence d’organiser la réflexion collective sur l’état de notre démocratie et l’avenir de notre société devrait nous interpeller puissamment. Il se présente en effet des moments qu’il faut saisir dans l’histoire des peuples quand les vieux modèles, épuisés, atteignent leurs limites et conduisent à de nouvelles impasses. Le Québec est rendu à l’un de ses moments. »
Il est entendu que le programme de travail que nous lançons ce soir demeure ouvert. Ouvert à la participation, ouvert à la création. On pourra suivre et commenter sur internet l’évolution du travail en lisant les textes qui seront mis en ligne au fur et à mesure que progresseront les travaux des divers chantiers. Dans la plupart des cas, ceux et celles qui en manifesteront le souhait pourront assister aux séminaires et colloques. Aux personnes, équipes déjà constituées ou groupes qui souhaiteraient se former ad hoc, un seul et même message : bienvenue ! L’invitation est faite ici de vous intégrer à la programmation, d’y ajouter des activités et de lancer des initiatives pertinentes dans vos milieux. En prenant contact avec l’IRÉC qui coordonne l’ensemble des travaux, il sera possible d’élargir le plateau de travail et de réunir les conditions pour obtenir la synergie optimale.
Je vous rappelle les coordonnées du site :http://www.chantiersocialdemocratie.org
Robert Laplante Pour le Consortium de recherche Vers une social-démocratie renouvelée
NOUVEAU : Pour vous inscrire et recevoir tous les nouveaux numéros de la veille sur la social-démocratie dès sa sortie, merci d’écrire à l’adresse suivante :
listproc@uqam.ca
Vous écrivez dans le corps du texte seulement ET en une seule ligne :
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La réflexion sur le renouvellement de la social-démocratie sera portée dans le cadre d’une aventure intellectuelle originale. Un consortium de recherche va se concerter pour conduire durant toute l’année des travaux qui prendront en charge l’un ou l’autre des grands questionnement soulevés par le texte de référence lancé par Benoît Lévesque, Michel Doré, Marilyse Lapierre et Yves Vaillancourt. Co-responsables, sous la coordination de l’Institut de recherche en économie contemporaine (Robert Laplante), de la mise en œuvre d’une programmation de travail qui fera une large place aux échanges et aux débats entre chercheurs et acteurs de la société civile, les membres et participants de ce consortium de recherche seront appelés à faire paraître sur le site Internet des textes faisant état de l’avancement de la réflexion. Divers événements vont ponctuer le parcours qui devrait déboucher sur un grand rendez-vous public à l’automne 2010. Le consortium est formé des membres suivants : le CÉRIUM (Pascale Dufour), la Chaire du Canada Mondialisation, citoyenneté et démocratie (Joseph-Yvon Thériault, titulaire), l’Observatoire de l’Administration publique ( Louis Côté, directeur), les Éditions Vie Économique (Gilles Bourque, coordonnateur) et de deux équipes de partenaires, dont l’une réunie autour de Denise Proulx, de GaïaPresse, et Lucie Sauvé, de la Chaire de recherche du Canada en éducation relative en environnement, et l’autre rassemblée autour de Christian Jetté de l’Université de Montréal et Lucie Dumais de l’UQAM.
L’importance, pour ne pas dire l’urgence d’organiser la réflexion collective sur l’état de notre démocratie et l’avenir de notre société devrait nous interpeller puissamment. Il se présente en effet des moments qu’il faut saisir dans l’histoire des peuples quand les vieux modèles, épuisés, atteignent leurs limites et conduisent à de nouvelles impasses. Le Québec est rendu à l’un de ses moments.