COMPTE-RENDU
Étaient présents :
Louis Bernard, Robert Bisaillon, Michel Blondin, Sandra Breux, Louis Côté, Louis Demers, Gérard Divay, Michel Doré, Jacques Fiset, Elaine Hémond, Benoît Lévesque, Nancy Neamtan, Lionel Robert, Jean Rochon, Hélène Simard, André Vézina, Diane Wilhelmy.
Étaient absents :
Luc Bernier, Martine D’Amours, Josée Lamoureux, Laurent Olivier, Pierre Martin, Benoît Rigaud
Ce texte, diffusé sur le site du Social Europe Journal, fait le point sur les efforts actuels de la gauche européenne pour le renouvellement du projet social-démocrate en Europe. Malgré de grands espoirs pour un changement en faveur des socio-démocrates, dans la foulée de la crise financière et économique, la social-démocratie a été le grand perdant des élections européennes de 2009. Les auteurs - Gero Maass, Karina Mross et Jan N. Engels – dressent un portrait des difficultés et des enjeux qui permettraient de reprendre l’offensive de la gauche pour une Europe sociale, face à des politiques libérales qui ont mené l’économie mondiale au bord de l’effondrement.
Comme syndicaliste et sociologue j’ai participé pendant une quinzaine d’années à un grand nombre de transformations dans des entreprises du secteur manufacturier et des établissements du secteur public. Je constate que tout processus de démocratisation dans les divers milieux de travail doit respecter un certain nombre d’exigences que je présente ici. Mes constatations rejoignent il me semble, celles des meilleures recherches sur ce sujet.
Le Parti social-démocrate de Suède a perdu le pouvoir en septembre 2006 aux dépens d’une coalition de centre-droite. Néanmoins, le modèle suédois de social-démocratie demeure un des exemples le plus achevé de conciliation de la réussite économique et de la démocratie. La revue The Economist classait en 2008 les pays suivants (sur 167) aux six premiers rangs, selon un indice de démocratie : Suède, Norvège, Islande, Pays-Bas, Danemark, Finlande.
L’auteur invité est Alain Lipietz, ex-député écologique au Parlement européen
L’intérêt du texte d’Alain Lipietz est de comparer le contexte des années 1930, où l’on a vu la mise en place des éléments du projet social-démocrate comme condition de sortie de la crise du modèle du laisser-faire, avec les éléments d’une nouvelle solution qui, aujourd’hui en ce début de XXIe siècle, devrait permettre de sortir de la crise du modèle ultralibéral : un New Deal vert.
Sur le papier, la sortie de la crise semble évidente. Ce ne sont plus seulement les écologistes qui le disent, mais le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE), et même le G-20 : la solution est un « New Deal Vert », ce que le G-20 appelle « a green and inclusive recovery » (une reprise verte et solidaire). Dans la réalité, cela paraît presque impossible, tant il faudrait bousculer les pouvoirs établis, qui refuseront un repartage des richesses et des revenus mondiaux en faveur des bas salaires et des exclus, et tant semblent forts les lobbies qui s’acharnent à maintenir un modèle productif dangereux, y compris sous des prétextes écologistes (les partisans des agrocarburants ou du nucléaire).
Dans mon texte de la semaine dernière, les derniers mots que j’utilise dans mon texte sur le syndicalisme sont la référence à la poussée réactionnaire de la droite face aux nécessaires changements dans le domaine de l’environnement. Il n’y a pas de lieu où cette poussée est plus évidente qu’aux États-Unis. Plus ça change et plus c’est pareil. Comme dans les années 1930, lors du lancement des grandes réformes progressistes initiées par le New Deal du président Roosevelt, où on avait vu les Républicains faire front commun avec le grand capital pour s’opposer à ce mouvement de changement, le président Obama fait face à la même obstination aveugle contre les nécessaires changements qu’il tente d’amorcer dans les domaines de la santé, des changements climatiques et des lois du travail.
L’auteur invité est Denis Olivennes, ancien fonctionnaire et dirigeant d’entreprise, aujourd’hui directeur général délégué et directeur de la publication au Nouvel Observateur.
Où va la gauche ? Cette question est fortement discutée en France, notamment autour du déclin du Parti socialiste. Jacques Julliard, chroniqueur au Nouvel Observateur, et Denis Olivennes, qui en est le directeur général, donnent chacun leur point de vue. Après une brève analyse de l’évolution du capitalisme au vingtième siècle, ils s’interrogent à tour de rôle sur les causes de la crise du capitalisme financier et dégagent certaines voies pour l’avenir. Jacques Julliard et Denis Olivennes reprennent le débat lancé par Jean Daniel à la fin du mois de juillet 2009.
Dans sa réponse à Jacques Julliard, Denis Olivennes explique pourquoi, au lieu de vitupérer contre la mondialisation, il faut au contraire, sauver le capitalisme contre lui-même, en inventant les conditions nouvelles d’une économie sociale de marché
L’auteur invité est Jacques Julliard, historien et collaborateur au Nouvel Observateur
Où va la gauche ? Cette question est fortement discutée en France, notamment autour du déclin du Parti socialiste. Jacques Julliard, chroniqueur au Nouvel Observateur, et Denis Olivennes, qui en est le directeur général, donnent chacun leur point de vue. Après une brève analyse de l’évolution du capitalisme au vingtième siècle, ils s’interrogent à tour de rôle sur les causes de la crise du capitalisme financier et dégagent certaines voies pour l’avenir. Jacques Julliard et Denis Olivennes reprennent le débat lancé par Jean Daniel à la fin du mois de juillet 2009.
Les signataires de ce texte sont Karel Mayrand, Luc Bouthillier, Alain Fréchette, Corinne Gendron, Paule Halley, Manon Laporte, Laurent Lepage et Michel Montpetit
Nous proposons cinq solutions qui peuvent être mises en œuvre dès maintenant pour mettre le Québec sur la voie du développement durable. Nous souhaitons que ces pistes de solution suscitent une discussion qui enrichira notre action collective.
Les signataires de ce texte sont Karel Mayrand, Luc Bouthillier, Alain Fréchette, Corinne Gendron, Paule Halley, Manon Laporte, Laurent Lepage et Michel Montpetit
L’approche traditionnelle de protection de l’environnement a consisté depuis une trentaine d’années à adopter des réglementations qui limitent les émissions polluantes des entreprises. Cette approche a bien fonctionné pour les plus importantes causes de pollution et elle demeure essentielle mais elle comporte des limites importantes et peut dans certains cas s’avérer moins efficace que des approches plus diversifiées.
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La réflexion sur le renouvellement de la social-démocratie sera portée dans le cadre d’une aventure intellectuelle originale. Un consortium de recherche va se concerter pour conduire durant toute l’année des travaux qui prendront en charge l’un ou l’autre des grands questionnement soulevés par le texte de référence lancé par Benoît Lévesque, Michel Doré, Marilyse Lapierre et Yves Vaillancourt. Co-responsables, sous la coordination de l’Institut de recherche en économie contemporaine (Robert Laplante), de la mise en œuvre d’une programmation de travail qui fera une large place aux échanges et aux débats entre chercheurs et acteurs de la société civile, les membres et participants de ce consortium de recherche seront appelés à faire paraître sur le site Internet des textes faisant état de l’avancement de la réflexion. Divers événements vont ponctuer le parcours qui devrait déboucher sur un grand rendez-vous public à l’automne 2010. Le consortium est formé des membres suivants : le CÉRIUM (Pascale Dufour), la Chaire du Canada Mondialisation, citoyenneté et démocratie (Joseph-Yvon Thériault, titulaire), l’Observatoire de l’Administration publique ( Louis Côté, directeur), les Éditions Vie Économique (Gilles Bourque, coordonnateur) et de deux équipes de partenaires, dont l’une réunie autour de Denise Proulx, de GaïaPresse, et Lucie Sauvé, de la Chaire de recherche du Canada en éducation relative en environnement, et l’autre rassemblée autour de Christian Jetté de l’Université de Montréal et Lucie Dumais de l’UQAM.
L’importance, pour ne pas dire l’urgence d’organiser la réflexion collective sur l’état de notre démocratie et l’avenir de notre société devrait nous interpeller puissamment. Il se présente en effet des moments qu’il faut saisir dans l’histoire des peuples quand les vieux modèles, épuisés, atteignent leurs limites et conduisent à de nouvelles impasses. Le Québec est rendu à l’un de ses moments.